Couleur: Comme tous les REV, bien dark!
Nez: Le nez est gourmand, avec des arômes comme le caramel bien cuit, le café serré, la pomme caramélisée, le chocolat noir, la crème anglaise, le tabac, le sucre brun, quelques notes métalliques et le beurre. Un beau nez complexe qui me rappelle celui du SBS REV 2006 dégusté récemment mais en plus concentré.
Bouche: La bouche est aussi concentrée que le nez, chargée de l’ADN Guyana. J’y retrouve un côté bien caramélisé qui fait penser à de bons cannelés, la pomme, le chocolat au lait, des notes métalliques assez présentes, le café serré, le caramel au beurre, le sucre muscovado, la réglisse et le cuir. Un petit pic alcoolique en milieu de bouche rend celle-ci un peu moins plaisante que le nez.
Finale: Assez longue. Pomme, caramel brûlé, crème à la vanille, framboise et menthe.

Un REV 2006 sous stéroïdes qui représente bien le style avec une concentration impressionnante. Dommage que la gourmandise manque en bouche après ce très joli nez, une bonne alternative au SBS (ou l’inverse).

Score: 87

Couleur: Or.
Nez: Comme tous les autres Fiji 2004 que j’ai eu l’occasion de déguster il y a une ressemblance frappante avec le profil des rhums de Barbade (Foursquare pour ne pas citer), la première fois que j’ai goûté un 2004 j’ai cru que la personne qui avait fait mon sample avait louché! On retrouve la coco, la vanille, le bois mouillé, la muscade, la mangue, le caramel, la pomme, la poire, l’anchois et la saumure.
Bouche: La bouche est chaude et le profil aromatique est assez semblable à celui du nez. On retrouve la vanille, la coco, le caramel, le bois humide, le massepain, le citron vert, les tannins, le poivre blanc et un petit côté bubblegum. La part de vieillissement tropicale est là pour apporter un peu de punch mais le distillat s’exprime assez peu.
Finale: Moyennement longue. Bois humide, menthe poivrée, mangue, pastèque et tabac.

Je dois avouer que ce n’est pas le genre de profil que j’affectionne, je préfère nettement les profils des Fiji 2001 beaucoup plus typés par exemple. Si tu n’as pas encore essayé de Fiji du millésime 2004, tu pourrais être surpris.

Score: 83

Couleur: Or foncé.
Nez: Pas de doute, on est bien sur la magnifique île de Sainte-Lucie. On a une belle présence du cuir, le bois vernis, le cassis, la papaye, la fraîcheur de l’eucalyptus, la prune, la myrtille, la vanille, l’olive noire salée, et quelques notes fumées très agréables. Le nez est complexe et donne envie d’aller plus loin.
Bouche: L’intégration alcoolique est très bonne pour le degré. On retrouve la myrtille, le cassis, le cuir, l’olive noire, le bois vernis, les notes fumées du nez, la mangue, la papaye, le caramel, la saumure, la menthe poivrée et quelques notes médicinales qui renforce son caractère. La fin de bouche me rappelle fortement le goût du Listerine, mais je déconseille tout de même les bains de bouche au Sainte-Lucie.
Finale: Très longue et chaude. Framboise, cuir, bois brûlé, menthe et cendres froids.

Il n’arrivera pas à détrôner la licorne du même millésime qu’est le Cadenhead’s St Lucia 1999 à mes yeux, mais il fait partie de mes favoris dans les récentes sorties Saint-Luciennes!

Score: 89

Couleur: Un bel or foncé.
Nez: Je sens des choses intéressantes mais j’ai du mal à passer au dessus de l’alcool qui est trop présent. On a le caramel, la noix de coco, le chocolat au lait, la noisette, le café, le bois vernis, le citron vert, le toffee et l’orange sanguine.
Bouche: L’intégration en bouche est nettement meilleure et comme je m’en doutais il dévoile des choses intéressantes. On a le caramel au beurre, le cappuccino, le sucre muscovado, la réglisse, la noix de pécan, la vanille, la noix de coco grillée et des notes de fruits secs. Cette bouche me rappelle le profil aromatique d’un de mes premier amours de cette distillerie, le Corman Collins Diamond 2003, il a su toucher la corde sensible!
Finale: Longue et légèrement amère. Caramel bien cuit, grains de café, bois brûlé et chocolat noir.

Dommage pour le nez qui est décevant car la suite est vraiment très sympa, quelle frustration!

Score: 87

Couleur: Doré ou plus exactement jus de pomme, c’est ma compagne qui le dit.
Nez: Le nez est puissant mais l’intégration alcoolique est meilleure que dans le précédent. On a l’olive noire, le tabac, le bois de chêne, le caramel, le chocolat au lait, la noix de coco, l’ananas bien mur, un petit côté fumé très sympa, des notes florales, la muscade et le cuir.
Bouche: Ca chauffe, mais l’intégration pour ce degré reste correcte. C’est assez évolutif aussi, surprenant. On a le bois de chêne, le chocolat au lait, la vanille, le caramel au beurre, les tannins, la muscade, le pamplemousse, l’ananas caramélisé, le toffee et la réglisse. C’est plus complexe que ce qu’on a l’habitude d’avoir dans le style Espagnol auquel appartient ce rhum.
Finale: Longue. Caramel, noix de pécan, cacao amer, vanille et framboises.

J’ai pu constater qu’il lui faut vraiment une longue aération pour se dévoiler, la bouche est un poil trop monolithique tandis que le nez est surprenant avec ce côté ananas/fumé.

Score: 84

Couleur: Cuivre clair.
Nez: Les watts se font ressentir au nez. C’est concentré avec un beau côté fruits exotiques. On a les hydrocarbures, le cuir, le caoutchouc brûlé, l’ananas bien mur, la mangue, le fruit de la passion, l’origan, le thym, la pâte à gâteau et l’olive noire salée. Un joli nez assez complet.
Bouche: La texture est très grasse et l’entrée en bouche un peu astringente. On retrouve le combo hydrocarbures-cuir-caoutchouc, l’ananas, le pamplemousse, l’orange sanguine, l’abricot, quelques notes épicées, l’eucalyptus et le tabac. Je reste un peu sur ma faim car c’est assez classique.
Finale: Longue et légèrement amère. Bois brulé, menthe poivrée, terre fraîche, tabac, vanille, et quelques notes florales.

Un Caroni qui est loin d’être mauvais mais qui est aussi très classique. J’ai apprécié mon verre mais je ne suis pas tombé sous le charme.

Score: 86